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Meurtre à Yoshiwara

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 4.17/5

vos avis

7 critiques: 3.46/5

visiteurnote
zybine 2.5
Pikul 3.5
Omerieux 3
Mounir 3.75
k-chan 4.5
Hojo 3.25
Bastian Meiresonne 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Très, très surfait

La sortie du coffret 3 dvd de Tomu Uchida a opportunément rétabli la notoriété de ce réalisateur méconnu. Force est cependant de constater que ce Meurtre à Yoshiwara est assez faiblard. Notre héros est assez pâlot, quoique paré de toutes les vertus et, surtout, la femme qui l'accule à la ruine n'a pas le mélange de vulgarité et de sensualité requis pour le rôle. En revanche, les tenanciers de la maison de plaisirs sont très bien et les deux meurtres (celui du mac, dans une admirable scène nocturne et fluviale, et de la prostituée, en plein jour et aux yeux de tous) remarquablement mis en scène. Pour rechercher une analyse plus profonde des désirs de reconnaissance et de promotion des "concubines" japonaises (les amours tarifées comme ascenseur social), mieux vaut se replonger dans Tatouage de Masumura ou dans le chef d'oeuvre du genre, la Rue de la honte de Mizoguchi (avec le personnage de l'avare Ayako wakao).

28 mai 2006
par zybine


My tailor is (not) rich (anymore)

D'après une célèbre pièce de kabuki adapté par le scénariste fétiche de MIZOGUCHI, Yoshikata YODA, UCHIDA délivre une nouvelle réflexion très personnelle concernant les apparences et les faux semblants. Mélodrame avant tout social, le cinéaste s'attaque autant aux préjugés humains (Jirozaemo ne peut être un honnête homme à cause de son visage défiguré; la prostituée de bas étage ne pourrait jamais devenir une vraie courtisane; alors qu'au contraire le marchand pense qu'elle est une personne digne de confiance), qu'aux fausses perceptions sociales (le riche marchand sait donner tout l'argent du monde aux nécessiteux; la prostituée est condamnée d'avance). Aussi réussi dans le fond, que dans la forme (l'époustouflant finale haut en couleurs et doublé d'un rare mouvement de caméra en avance sur son temps), UCHIDA transcende le simple mélodrame pour en faire une vraie réflexion humaniste. Seule une relative timidité soit dans l'écriture du scénario, soit dans sa représentation à l'écran et concernant un goût inachevé par rapport aux principaux protagonistes fait que le film ne soit un classique absolu.

26 mars 2006
par Bastian Meiresonne


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